"Peinture photographique" 2005.

Le pouvoir de cette photographie se situe dans sa capacité à faire exister dans notre imagination la continuité du mouvement cyclique de cette machine à laver. Cet effet est permis par un flou qui représente la vitesse de la machine, mais qui permet également le mélange des couleurs. Et pourtant, comme si on assistait à un ralenti, on peut déceler une chaussette blanche qui échappe à la vitesse et à ce mélange, comme si on avait provoqué un arrêt sur image mais que l’on ne pouvait pas arrêter le mouvement général de la machine. 
Marion Nédellec